Dès la pochette, un salmigondis flou aux couleurs saturées et criardes, l’effroi nous saisit ; croiser des photographies de guitares à double manche en pochette intérieure n’est pas réellement pour nous rassurer. L’écoute de "You Can’t Afford To Feel" confirme, hélas, toutes nos craintes. Ce rock boursouflé revendique une multitude d’influences, mais s’étend surtout sur […]
Dès la pochette, un salmigondis flou aux couleurs saturées et criardes, l’effroi nous saisit ; croiser des photographies de guitares à double manche en pochette intérieure n’est pas réellement pour nous rassurer. L’écoute de "You Can’t Afford To Feel" confirme, hélas, toutes nos craintes. Ce rock boursouflé revendique une multitude d’influences, mais s’étend surtout sur les pans les plus marécageux de l’histoire du rock progressif. Chansons à rallonge, claviers omniprésents, soli de guitare complaisants à souhait, le pire des discographies de Queen, Pink Floyd ou Yes est ici. The Future Used To Be Cool en particulier, horreur flatulente de vingt cinq minutes, nous rappelle, peu après la mort de Rick Wright, à quel point il faut avoir la classe pour faire de ce type de monuments des chefs-d’œuvre – ne compose pas Echoes qui veut… On pourra éventuellement, avec une sacrée dose de bonne volonté, sauver quelques mélodies élégantes (I Intend), mais pour l’essentiel, ces soixante-dix minutes sont une véritable purge.
- Publication 267 vues2 novembre 2008
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