S?il y a bien quelque chose de difficile à faire changer dans les esprits, c?est l?image que l?on donne à la première rencontre. Beaucoup de groupes font encore les frais d?orientations prises dans leurs jeunesses musicales. C?est le cas de Nihil qui essaye tant bien que mal de se débarrasser de son étiquette métal pour […]

S?il y a bien quelque chose de difficile à faire changer dans les esprits, c?est l?image que l?on donne à la première rencontre. Beaucoup de groupes font encore les frais d?orientations prises dans leurs jeunesses musicales. C?est le cas de Nihil qui essaye tant bien que mal de se débarrasser de son étiquette métal pour être rattaché plus simplement à la famille du rock? sous toutes ses formes.

C?est donc dans cet esprit qu?ils reviennent, pas vraiment avec un album, car on y retrouve que trois inédits, mais bel et bien une relecture du travail, jusque-là, accompli. Eux que l?on a qualifié pendant longtemps de Tool à la française, franchissent le cap d?une pop lancinante et délicate qui n?est pas sans évoquer celle de Unbelievable Truth, Mark Hollis (Talk Talk) ou plus classiquement Coldplay.

Quasiment plus de grosses guitares, mais des guitares acoustiques ou atmosphériques, un piano et quelques cordes qui dévoilent un monde sensible, mélancolique dans lequel évolue une voix assurée et envoûtante. On sent un malaise, un mal-être qui n?est plus assuré par d?oppressantes ambiances, au contraire c?est bien ce calme relatif et la tristesse profonde qui inquiètent.

Nihil a bien fait d?ouvrir la boîte de Pandore car des malheurs de l?humanité sont nées de bien belles chansons, obscures et personnelles. Espérons simplement qu?ils ne lui referment pas son couvercle de sitôt !

• Publication 371 vues7 juillet 2004
• Tags NihilSlalom Music
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