Si Matt Ward sniffait de l’éther, il pourrait certainement nous sortir un disque de la trempe de « 3 & 4 ». Car voici un objet bien précieux, véritable extra-terrestre musical, que ce double album de OCS, groupe composé de deux énergumènes nommés John Dwyer et Patrick Mullins. Bienvenu dans le monde décadent et asymétrique […]
Si Matt Ward sniffait de l’éther, il pourrait certainement nous sortir un disque de la trempe de « 3 & 4 ». Car voici un objet bien précieux, véritable extra-terrestre musical, que ce double album de OCS, groupe composé de deux énergumènes nommés John Dwyer et Patrick Mullins.
Bienvenu dans le monde décadent et asymétrique de la weird-folk façon OCS. La voix timide mais accueillante de John Dwyer nous fait découvrir un univers solitaire voire autarcique. Des compositions intimistes, minimalistes, expérimentales, et parfois les trois à la fois, se succèdent tout au long de ces deux CDs.
La majorité des titres sont accompagnés de reverb ce qui peut donner l’impression d’être shooté en permanence. Même si au bout des vingt-huit morceaux la recette tantôt acoustique, tantôt folk-rock reste égale, le risque d’overdose est minime tant l’étrangeté bien ficelée de OCS fascine.
« 3 & 4 » est une oeuvre fragile et atypique. Le genre de disque que l’on ne rencontre pas à tous les coins de rue aussi bien au niveau de la qualité que de l’esthétique. Une porte d’évasion folk que certains ne se feront pas prier de franchir suite à l’embourbement du nouveau messie.
- Publication 301 vues2 octobre 2005
- Tags OCSNarnack Records
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