Le guitariste australien Oren Ambarchi aime les terres désertiques où la musique circule en spirales, lentement, très lentement. Où chaque note vient prendre l’empreinte de toutes les aspérités de la roche auditive. Le minimalisme qui en ressort n’est pas froid, bien au contraire c’est une douce chaleur, comme celle d’un rayon de soleil qui vient […]

Le guitariste australien Oren Ambarchi aime les terres désertiques où la musique circule en spirales, lentement, très lentement. Où chaque note vient prendre l’empreinte de toutes les aspérités de la roche auditive.

Le minimalisme qui en ressort n’est pas froid, bien au contraire c’est une douce chaleur, comme celle d’un rayon de soleil qui vient vous caresser le visage, passant à travers les branches d’un arbre, d’une forêt rougie dans les mains de l’automne. On perçoit ici et là d’autres instruments, tout aussi dénudés. Un orgue Hammond, un piano, des cloches qui se laissent pourtant vêtir d’un léger voile d’électronique à peine perceptible.

Sur "Grapes from the Estate", album qui sort bien évidemment chez Touch, Oren Ambarchi recherche la pureté. Une quête d’une musique originelle, aérienne et entêtante, dont l’esthétisme passe par le dépouillement. Et il y parvient tout à fait.

• Publication 330 vues7 février 2005
• Tags Oren AmbarchiTouch
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