Il n’est pas toujours facile de se faire connaître du public quand on débarque fraîchement de nulle part avec son petit album auto-produit sous le bras. Surtout lorsque l’on préfère rester discret au possible sur sa personne et que l’on a une tête faite de plein de petites guitares comme Orouni. Premier album de ce jeune Parisien, "A Matter […]

Il n’est pas toujours facile de se faire connaître du public quand on débarque fraîchement de nulle part avec son petit album auto-produit sous le bras. Surtout lorsque l’on préfère rester discret au possible sur sa personne et que l’on a une tête faite de plein de petites guitares comme Orouni.

Premier album de ce jeune Parisien, "A Matter Of Scale" est une oeuvre très douce et personnelle, le résultat d’une chasse aux papillons réalisée dans la tête d’un type un peu rêveur qui préfère attraper les insectes ailés avec sa guitare acoustique plutôt qu’avec un filet. 

Ecouter le disque d’Orouni, c’est comme se retrouver assis sur un tapis moelleux à côté d’un pote qui vous joue quelques ballades. Avec des paroles plus rêveuses que naïves et un accent anglais plus attachant qu’autre chose, le bonhomme charme par sa timidité et sa simplicité. 

Principalement d’une acoustique réduite à son plus simple appareil, les morceaux accueillent sporadiquement d’autres instruments bienvenus comme un xylophone sur Switzerland Warning ou un synthé sur Inside The Museum. On épinglera surtout le très mélodieux In The Old Days Of Our New Life qui démontre avec brio que la discrétion sert aussi à se faire remarquer.

Véritable boîte à comptines, "A Matter Of Scale" a tout d’un auto-produit réussi. On ne peut qu’espérer que la tête d’Orouni contienne encore de nombreux papillons qu’il chassera avec la même modestie et la même passion.

• Publication 748 vues5 février 2007
• Tags OrouniAutoproduction
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