De Paganella, on était resté sous le charme de « Comme du verre », précédent EP qui devait ouvrir la voie à un premier album plus qu?attendu. C?est donc avec un peu de déception que nous avons reçu ce nouveau maxi. Pourtant les agenais ne baissent pas la garde, bien au contraire ! On retrouve leur sens […]
De Paganella, on était resté sous le charme de « Comme du verre », précédent EP qui devait ouvrir la voie à un premier album plus qu?attendu. C?est donc avec un peu de déception que nous avons reçu ce nouveau maxi. Pourtant les agenais ne baissent pas la garde, bien au contraire !
On retrouve leur sens de la mélodie et une énergie rafraîchissante. Les guitares sont tranchantes et la rythmique soutenue, lorsque la chose s?impose. La voix de Delphine a pris en assurance, tout en se débarrassant de certains tics inutiles. Parfois mixée un peu trop derrière la masse sonore, elle n?en demeure pas moins séduisante et sensible.
Un peu moins naïve sans doute, les thèmes sont un peu plus sombres. Exit les histoires d?amour pour s?ancrer dans une réalité pas toujours rose mais C?est la vie qui fait que l?on « savoure chaque instant », que l?on « souffre chaque instant ». Une vie bien remplie dans une société qui stresse, qui oppresse? et qui dévie comme dans cet hommage à Orange Mécanique (Ludovico).
Toujours puissant et sensuel, Paganella poursuit ses aventures au Pays du Rock Actuel (on est d?ailleurs presque étonné par le très 90?s Cyclone), sans vraiment avoir à envier quelque chose aux autres. On espère alors pour eux que cela ne soit simplement que « le calme avant la tempête » : la confidentialité n?a que trop duré !
- Publication 301 vues3 mai 2005
- Tags PaganellaAutoproduction
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