Se définissant comme un collectif musical, Phosphene propose une musique étiquetée électro-dub-dark-psychédélico-trip-pop, une première dans le genre. Alors que certains dont on taira l’identité ont osé affirmer au Printemps de Bourges que la scène pop/rock française se cherche et ne se trouve pas à cause de ses complexes, c’est méconnaître l’entièreté et la diversité de […]
Se définissant comme un collectif musical, Phosphene propose une musique étiquetée électro-dub-dark-psychédélico-trip-pop, une première dans le genre. Alors que certains dont on taira l’identité ont osé affirmer au Printemps de Bourges que la scène pop/rock française se cherche et ne se trouve pas à cause de ses complexes, c’est méconnaître l’entièreté et la diversité de cette scène. Tout au long de son deuxième essai, le groupe marseillais nous emmène dans un univers électronique expérimental qui, de temps à autre, flirte avec des influences de Pink Floyd. Ce nouvel album s’écoute seul car, dans un premier temps, il est impensable de pouvoir partager ses émotions directement, tellement les changements de rythmes et d’atmosphères sont puissants, presque pesants…
D’entrée de jeu, vous ne comprenez pas ce qui vous arrive, One est un morceau qui débute par une une suite inexpliquée de samples pour se terminer par un sifflement ressemblant farouchement à des acouphènes… Qui démarrent également la deuxième plage.
« L’Essentiel est Invisible » ne s’apprécie pas non plus dans le désordre car la hiérarchie des morceaux a son importance et, au fil de l’écoute, on se sent pris par la plénitude de l’atmosphère. Five nous emmène d’ailleurs au long de ses dix minutes au plus profond de notre for intérieur et votre estomac se retournera probablement plus d’une fois. Directement après, Six est là pour réveiller la rage qui sommeille en nous et nous permettre d’évacuer nos tourments.
Enfin, Shooting Stars clôture magnifiquement cet album et Loesha nous y apprend enfin que l’essentiel est invisible. Seul ombre au tableau, Seven. Ce morceau décousu et peu abouti ternit légèrement la subtilité de cet album.
On le savait déjà avec leur premier album « A Call » et ce n’est donc qu’une confirmation, Phosphene est un groupe dont les possibilités semblent infinies !
- Publication 555 vues12 mai 2011
- Tags PhospheneAutoproduction
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Tracklist
- DRAGO MALEFOY
- PLUS RIEN
- METALLICA
- POUR ELLE
- JEUX D'ECHECS
- CARTIER SANTOS
- ALVALM
- TOKA
- MERCI
- AFFRANCHIS
- MAINTENANT ÇA VA
- J'Y PENSE
- SEQUOIA
- DANS LA TÊTE DES GENS