Personnage haut en couleur, Rona Hartner, chanteuse et actrice, a été révélée au grand public grâce au film de Tony Gatlif « Gadjo Dilo ». Connue pour son tempérament de feu ou pour le brin de folie qui traverse les émissions de télé auxquelles elle participe, c?est avec un certain intérêt que l’on se penche sur ce […]
Personnage haut en couleur, Rona Hartner, chanteuse et actrice, a été révélée au grand public grâce au film de Tony Gatlif « Gadjo Dilo ». Connue pour son tempérament de feu ou pour le brin de folie qui traverse les émissions de télé auxquelles elle participe, c?est avec un certain intérêt que l’on se penche sur ce premier album, en se demandant quelles surprises elle va encore nous réserver?
Cet album électro-tzigane est étrangement calme. DJ Click impose des rythmiques down-tempo dans un univers clairement tourné vers l’Europe de l’Est. Des musiciens français, moldaves et roumains, des sons captés dans les rues, les marchés, le métro de Bucarest, de vieux vinyls aussi? DJ Click joue avec les influences entre folklore et modernité.
La voix de Rona Hartner se pose alors sur l’ensemble, parfois fantomatique, parfois un peu plus présente, souvent en complainte. On se demande si elle n’a pas perdu sa personnalité dans cette expérience, car c?est bien ce que l’on peut reprocher à cet album. Si l’ensemble est assez agréable et riche, on regrettera une relative linéarité et surtout l’absence de la Rona que l’on apprécie, énergique et souvent incontrôlable.
« Boom Ba Clash » est une comédie dramatique qui alterne scènes tragiques et scènes festives, malheureusement tout apparaît en demi-teinte dans le prisme lounge de DJ Click. Il faudra finalement attendre Vasalache, dernier morceau de l’album pour presque retrouver Rona Hartner. Dommage de devoir attendre aussi longtemps’
- Publication 281 vues23 juillet 2005
- Tags Rona HartnerNo Fridge
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