C’est une première démo 4 pistes qui nous arrive de Nevers, vous savez, une petite ville au centre de la France, un peu paumé, pas très belle, mais qui regorge de gens attachants et de concerts inoubliables?. Bien, à part ça, Rotor Machine, c’est un seul homme (original, non ?), Nicolas Foucrier, qui après quelques […]
C’est une première démo 4 pistes qui nous arrive de Nevers, vous savez, une petite ville au centre de la France, un peu paumé, pas très belle, mais qui regorge de gens attachants et de concerts inoubliables?. Bien, à part ça, Rotor Machine, c’est un seul homme (original, non ?), Nicolas Foucrier, qui après quelques essais en groupe, se retrouve tout seul dans son coin à vouloir essayer quelque chose. Autant le dire tout de suite, ça ne respire pas la gaieté, c’est plutôt dépouillé – voire lo-fi – mais mélodiquement bien balancé. Ici, point de fioritures, une guitare, une voix = une chanson. Bon, d’accord, il y a bien une ou 2 guitares qui s’ajoutent de temps en temps, une 2e voix par-ci par-là, mais c’est bien tout. Une économie de moyens au service des morceaux. Ils sont 4, tous en anglais, et c’est le point faible de cette démo : l’accent n’est pas très bon, ce qui en gâche un peu l’écoute ; rien de définitif, cela dit, ça se travaille (et d’ailleurs, il le travaille?). Sinon, rien à redire, de belles compos intimistes, un brin pessimistes mais touchantes, des montées de tension bien senties qui donnent de la densité aux morceaux.
Pour les références, on pourrait évoquer Bob Mould (« Glory » en écoute ici), Lou Barlow, Swell, Smog? d’ailleurs, le 4e morceau enregistré du fond de la salle de bain avec percussion du pied est un must de lo-fi à la Smog.
En guise de conclusion, je dirais donc : Du bien bel ouvrage simple et direct, qui ne demande qu’à être développé, plus maîtrisé dans l’interprétation vocale, pour goûter pleinement aux saveurs aigres douces de la chose.
- Publication 372 vues13 septembre 2001
- Tags Rotor MachineAutoproduction
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