Singtank

Un deux. Un deux. Un rythme binaire. Deux notes de piano. La fête commence. Une sœur. Un frère. Joséphine et Alexandre de la Baume qui nous livrent là, en l’espace de quatre morceaux, leur univers résolument pop-rock. Rien de bien méchant, mais un ensemble néanmoins séduisant par sa simplicité et ses refrains catchy rafraîchissants. Parce […]

Un deux. Un deux. Un rythme binaire. Deux notes de piano. La fête commence.

Une sœur. Un frère. Joséphine et Alexandre de la Baume qui nous livrent là, en l’espace de quatre morceaux, leur univers résolument pop-rock. Rien de bien méchant, mais un ensemble néanmoins séduisant par sa simplicité et ses refrains catchy rafraîchissants. Parce que sous leurs airs de musique pour midinettes, les mélodies en jettent (Superstar). Spontanées, pas sophistiquées pour deux sous, ces dernières ont l’art et la manière de diffuser une certaine joie de vivre, une envie de danser.

Un. Deux. A la frustration qui pointe son nez au troisième morceau, quand diable cela va-t-il exploser ? Le potentiel est clairement là mais il en faudra plus pour accrocher l’auditeur. Un soupçon d’insolence ne serait pas de trop, au moins pour compenser des chœurs qui sont tout de même à la limite du nunuche ; fleet foxesiens, local nativiens sur Nuthouse, ils sont enfantins, faussement ingénus sur The Party et confèrent hélas un côté doucereux aux compositions.

Ni laboratoire d’idées, ni laboratoire de recherches musicales, Singtank propose un son proche de la tradition sixties. Cependant, la démarche reste un peu trop élémentaire et pas assez audacieuse. Au final, l’exercice est maîtrisé, pour ne pas dire réussi, mais manque un tantinet de panache. Reste à savoir si ce qui séduit format maxi plaît toujours sur la longue durée. L’album, qui est pour bientôt, nous le dira…