"> Stanley Brinks - Jamaïca Inn - Indiepoprock

Jamaïca Inn


Un album de sorti en chez .

Si le précédent album d’André, ex-moitié de Herman Düne désormais basé à Berlin, n’avait pas plu à tout le monde (il s’agissait de <i>Stanley Brinks and The Waves Pictures</i>, 2010), son successeur est irrésistible. Soulignons d’abord que son label belge n’ait pas les épaules assez large pour distribuer l’album que l’on pourra en revanche trouver […]

Si le précédent album d’André, ex-moitié de Herman Düne désormais basé à Berlin, n’avait pas plu à tout le monde (il s’agissait de <i>Stanley Brinks and The Waves Pictures</i>, 2010), son successeur est irrésistible. Soulignons d’abord que son label belge n’ait pas les épaules assez large pour distribuer l’album que l’on pourra en revanche trouver sur leur site internet, <a href=; »>Sous le pseudonyme Stanley Brinks, André de Herman Düne continue son exploration de nouvelles amitiés et symbioses musicales, avec cette fois un ensemble Norvégien, les Kaniks, sympathique sextet de cordes et de cuivres (banjo, mandoline, double bass, violon, trombone) d’abord conçu pour la scène, qui dégage un vrai plaisir de jouer sur ce » Jamaïca Inn ». Là où les disques de collaboration sont parfois improbables, ils font pour Stanley Brinks tout le sel de son aventure. Comme l’explique son label : « Il perpétue ainsi la concrétisation de son envie de vivre la musique à une échelle humaine : des enregistrements demandant une logistique simple, des concerts dans des petites salles, voire même des appartements privés ».

Mais l’idéal n’est qu’une partie du personnage, qui est aussi un parolier au talent rare, pour toute sa simplicité. Pour preuve, ces quelques chansons sur le désir  amoureux « I could fall in love with you/ because your eyes get smaller when it’s late /I could fall in love with you/because your mouth opens when you sleep » et sa langueur à l’idée d’un amour de l’après midi. Des chansons piquantes, enregistrées avec un plaisir communicatif dans le phare d’Egersund, le Jamaica Inn du titre, un hôtel de passe norvégien. Mais on pourra délester le groupe de cet héritage en inventant que le titre est bien dû au contenu musical, sous la forme d’un reggae norvégien.Il y a aussi l’engagement politique nécessaire (Big Surprise), qui sans mettre du plomb dans l’aide d’un disque au ton plutôt léger et optimiste, ajoute une touche d’amertume (Give It To Me Straight, Broken Man). Cela fait partie, comme le reste, du bagage que l’apatride Brinks emporte partout avec lui. Lui et sa troupe parachèvent cette belle mise en lumière de textes bohèmes, sur Lowland Wood, Once In A While et How Do I Know.

Chroniqueur
  • Pas de concert en France ou Belgique pour le moment

Tracklist

  1. Lowland Wood
  2. How Do I Know
  3. Wisdom in Cans
  4. Once in a While
  5. Give It to Me Straight
  6. I Could Fall in Love with You
  7. Afternoon Love
  8. Big Surprise
  9. Broken Man
  10. Say You Love Me a Little
  11. It's All the Same to Me
  12. Love, Beer and Such

La disco de Stanley Brinks