Tindersticks fait un peu figure d’OVNI dans la scène indie. En effet, à une époque où le rock à guitare faisait un retour en force, lancé à 100 à l’heure, toute saturation dehors, le groupe, bien au contraire, arborait fièrement un folk orchestré en costumes trois-pièces, le tout emmené par une voix identifiable entre mille, […]
Tindersticks fait un peu figure d’OVNI dans la scène indie. En effet, à une époque où le rock à guitare faisait un retour en force, lancé à 100 à l’heure, toute saturation dehors, le groupe, bien au contraire, arborait fièrement un folk orchestré en costumes trois-pièces, le tout emmené par une voix identifiable entre mille, celle de Stuart A. Staples. Il est alors difficile de se détacher de cette présence pour savourer ce premier album solo sans penser à un nouvel opus de Tindersticks.
Il faut bien reconnaître que Staples tente de diversifier les ambiances ; ici, en ouverture, une petite mélodie tirée du piano de Yann Tiersen (Somerset House), là un Say Something Now que n’aurait pas renié un certain Morrissey, avec ou sans ses Smiths. Des ambiances lancinantes un peu plus néo-folk/country qu’avec ses ouailles habituelles, des guitares, pas de cordes mais des arrangements feutrés, cuivrés, des c?urs, un orgue, un glockenspiel’
Staples épure l’ensemble de ses chansons de jeunesse, collection d’enregistrements qui prennent dans le même temps, vie et leur envol. Un ensemble simple et beau, qui pourtant demeure dans un schéma familier. Cela n’est certes pas pour nous déplaire mais on se demande s’il était bien la peine de l’estampiller ?album solo??
- Publication 277 vues1 août 2005
- Tags Stuart A. StaplesBeggars Banquet
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Tracklist
- Somerset House
- Marseilles Sunshine
- Say Something Now
- Friday Night
- Shame on You
- Untitled
- Dark Days
- People Fall Down
- She Don't Have to Be Good to Me
- I've Come a Long Way