"> Tellison - The Wages of Fear - Indiepoprock

The Wages of Fear


Un album de sorti en chez .

Existe-t-il encore un créneau pour ce qu’on a nommé le rock lyrique et aussi l’emo rock ? Les Londoniens de Tellison semblent le croire puisque, quatre ans après leur premier album "Contact ! Contact !", les voilà de retour avec un "The Wages of Fear" qui accentue leur démarche (refrains déclamatoires et phrasés gorgés d’émotivité) mais aussi […]

Existe-t-il encore un créneau pour ce qu’on a nommé le rock lyrique et aussi l’emo rock ? Les Londoniens de Tellison semblent le croire puisque, quatre ans après leur premier album "Contact ! Contact !", les voilà de retour avec un "The Wages of Fear" qui accentue leur démarche (refrains déclamatoires et phrasés gorgés d’émotivité) mais aussi la peaufine dans la mesure où le groupe a choisi d’orchestrer ses compositions de manière plus nuancée.

Tout démarre donc avec un Get On introduit par de doux accords de piano avant que le titre ne s’élève à grands renforts de cymbales fracassantes et d’un rendu vocal du chanteur Stephen Davidson plein d’assurance voire de morgue. Emballement et énergie donc, comme sur Say Silence (Heaven & Earth) ou Collarbone mais le groupe sait également ménager des pauses mélodiques comme sur Know Thy Foe.

Ce qui est, pourtant, notable dans cet album et l’éloigne de l’habituelle alternance « rockers » (Letters From Pre-Med)/ ballades (Edith), est la faculté de Tellison à vouloir parsemer "The Wages of Fear" de pauses qui s’écartent de ce schéma préétabli. Rapture et un Tell It To The Tribes presque tribal parcourent ainsi des territoires plus sombres et graves et Freud Links The Teeth And The Heart (quel titre!) conjugue tendresse presque mielleuse subvertie par de légères touches d’ironie. Celle-ci se transforme presque en humeur noire quand s’achève le disque avec un My Wife’s Grave Is In Paris où, là encore, un délicat sarcasme contrebalance ce qui pourrait être vu comme une pierre de plus jetée dans le jardin du larmoyant.

"The Wages of Fear" n’est, certes pas, renversant ; y manque cette qualité à composer des titres pop véritablement instantanés, mais il est soigneusement mis en place et ne mégote pas un enthousiasme fréquemment contagieux.

Chroniqueur
  • Publication 434 vues27 janvier 2012
  • Tags TellisonNaim
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Tracklist

  1. Get On
  2. Say Silence (Heaven & Earth)
  3. Know Thy Foe
  4. Collarbone
  5. Freud Links The Teeth And The Heart
  6. Horses
  7. Rapture
  8. Tell It To Thebes
  9. Letters From Pre Med
  10. Vermont
  11. Edith
  12. My Wife's Grave Is In Paris

La disco de Tellison