"> Tex La Homa - Dazzle Me With Transcience - Indiepoprock

Dazzle Me With Transcience


Un album de sorti en chez .

Voila une très bonne surprise ! Après avoir sortit 2 eps, Tex La Homa alias Matt Shaw sing/songwritter de 28 ans, sort son premier vrai album « Dazzle me with transience » produit par Superglider, label dont il s’occupe. Citant comme influences the Sebadoh, Nick Cave et Massive attack entre autres, Matt Shaw a déjà tourné avec […]

Voila une très bonne surprise ! Après avoir sortit 2 eps, Tex La Homa alias Matt Shaw sing/songwritter de 28 ans, sort son premier vrai album « Dazzle me with transience » produit par Superglider, label dont il s’occupe. Citant comme influences the Sebadoh, Nick Cave et Massive attack entre autres, Matt Shaw a déjà tourné avec les Bright Eyes et Her Space Holiday (ce qui n’est pas rien avouons le). Avec seulement 2 eps au compteur, Tex La Homa a su dégager un style particulier ô combien appréciable.
Le premier titre  » Something good  » laisse rêveur. Chanson salée-sucrée rythmée par un petit accompagnement électronique rieur. Je m’attends à un album gentillet tournant en rond à la manière d’un David Kitt. Et bien non ! Au fur et à mesure que le CD se dénude, il gagne en assurance et en densité. Cette atmosphère est inquiétante et rassurante à la fois, crée par un mélange calme et étonnant entre guitare, électronique et breakbeat. Le tout parait froid et pourtant fragile. Comme pour éviter que l’on ne se perde dans cet univers langoureux, une lumière chaude et apaisante incarnée par la voix de Matt Shaw nous guide. Elle nous promène et fini par nous capturer en nous murmurant des mots doux au creux de l’oreille. L’écoute s’approfondit, je me laisse hypnotiser par « Feel tied down », par l’harmonie qui règne entre la voix et l’instrumentation minucieuse. « When I am lost » me ravive, la cadence s’accélère et les battements de c?ur aussi ? Je reste captivé jusqu’à la dernière note.
L’?uvre que nous livre Tex La Homa évite de tomber dans un univers trop sombre en maintenant un parfait équilibre entre ses différents composants. Je vous l’ai dit, on n’erre pas dans le paysage sonore, on s’y laisse guider, et ce avec joie.
Se rapprochant de Maximilian Hecker, Arab strap ou encore Oboken, « Dazzle me with transience » est une ?uvre originale et touchante à découvrir le plus vite possible !

Chroniqueur