Voilà un groupe qui, malgré un certain succès critique et commercial pour ses débuts, s’est retrouvé à galérer comme un jeune premier pour lui donner un successeur. Sans label après que ce dernier (Poptones, le label d’Alan McGee) ait mis la clé sous la porte, les Anglais ont choisi de prendre les choses en main […]

Voilà un groupe qui, malgré un certain succès critique et commercial pour ses débuts, s’est retrouvé à galérer comme un jeune premier pour lui donner un successeur. Sans label après que ce dernier (Poptones, le label d’Alan McGee) ait mis la clé sous la porte, les Anglais ont choisi de prendre les choses en main et de s’autoproduire. Leur musique s’adresse en priorité aux amateurs de rock pompier, aux fans de U2, de Athlete ou de Keane dans une moindre mesure. Il faut aimer les guitares aériennes (Flashing Red Light Means Go ; Spitting Fire), le chant aigu de Nathan Nicholson rappelant un Bono jeune (Move On), la pop épique franchement mainstream…Avec la ribambelle de groupes intéressants, à défaut souvent d’être originaux, que l’Angleterre arrive à produire chaque année, on s’étonne quand même du succès de ces Boxer Rebellion avec une formule tellement calibrée pour remplir des stades que l’on se demande qui peut bien encore s’enthousiasmer pour cette musique hormis les fans des groupes susnommés.

• Publication 654 vues13 février 2010
• Tags The Boxer RebellionAutoproduction
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