Nième groupe en « The » apparu depuis ces cinq dernières années, The Gris Gris a pour particularité de s’attaquer à un genre absolument pas trendy : le garage psychédélique. Autant dire que le groupe a peu de chance de passer à la radio, avec ses titres au son crasseux digne d’un enregistrement vintage à la sauce […]
Nième groupe en « The » apparu depuis ces cinq dernières années, The Gris Gris a pour particularité de s’attaquer à un genre absolument pas trendy : le garage psychédélique. Autant dire que le groupe a peu de chance de passer à la radio, avec ses titres au son crasseux digne d’un enregistrement vintage à la sauce 60?s.
Tout commence avec Ecks Em Eye et une avalanche de saxo strident pseudo free jazz, de percussions hypnotiques, suivis d’un riff de guitare entêtant, un peu à la manière des Pink Floyd période Syd Barrett. Le décor est planté.
Sortez les hallucinogènes, imaginez-vous à San Francisco et que le trip commence ! Les voix nous parviennent comme enveloppées dans une épaisse couche de reverb. Le synthé s’envole dans des solos psyché à n’en plus finir. Les guitares donnent dans un rock sauvage pour, la seconde d’après, s’assagir dans un arpège apaisant.
Emmené par le Texan Greg Ashley mais établi à San Francisco, The Gris Gris signe donc un 2ème album complètement à contre courant, une espèce de version garage de The Mars Volta. Difficile d’accès mais irrésistiblement libre.
- Publication 343 vues13 février 2006
- Tags The Gris GrisThe Birdman Recording Group
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