Non, ces « garçons de l’enfer », malgré leurs dégaines de voyous, ne sont pas bien méchants. Leur premier opus non plus d’ailleurs… Plébiscités par Rock’n’Folk et catapultés par les soirées du même nom, les Hellboys tentent de se démarquer par leur rock aux sources multiples et n’hésitent pas à faire le grand écart dans leur répertoire, […]
Non, ces « garçons de l’enfer », malgré leurs dégaines de voyous, ne sont pas bien méchants. Leur premier opus non plus d’ailleurs…
Plébiscités par Rock’n’Folk et catapultés par les soirées du même nom, les Hellboys tentent de se démarquer par leur rock aux sources multiples et n’hésitent pas à faire le grand écart dans leur répertoire, avec des morceaux où la vitalité est de rigueur. Ce « Mutant love » est ainsi un medley de différentes influences (rock’n’roll, garage,soul, surf, disco) avec, pour fil conducteur, des rythmiques toujours entraînantes posées sur des riffs électriques. D’où des enchaînements surprenants entre des titres plutôt bien ficelés (l’instrumental Action Dan ), des ballades acoustiques gentillettes (No feelings, le délicat Zero hour) mais aussi quelques punitions assez affligeantes (Plus besoin de rien, La bête humaine). Organiste du groupe en concert, Yarol Poupaud (ex FFF), aux manettes de cette production a fait un boulot plutôt soigné et précis.
L’ éclectisme et le jeu décomplexé de ces quatre parisiens aident à digérer cet album, plus divertissant que palpitant.
- Publication 404 vues17 août 2006
- Tags The HellboysDiscograph
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