Ce n’est certainement pas un hasard si « Desert Song » sort dans la foulée du dernier Pearl Jam… Bien qu’une bonne quinzaine d’années et quelques milliers de kilomètres séparent les français de The Howling de leurs aînés de Seattle, leur dévouement à perpétuer le grunge est équivalent et sans faille. Voix abrasives, guitares stoner, riffs rageurs, […]
Ce n’est certainement pas un hasard si « Desert Song » sort dans la foulée du dernier Pearl Jam… Bien qu’une bonne quinzaine d’années et quelques milliers de kilomètres séparent les français de The Howling de leurs aînés de Seattle, leur dévouement à perpétuer le grunge est équivalent et sans faille.
Voix abrasives, guitares stoner, riffs rageurs, les morceaux coulent dans la pure veine des gros sons des années 90 (Alice In Chains, Soundgarden). Histoire de brouiller les pistes, ces sept titres dissimulent quelques échos d’un rock plus lointain, quelque part entre Led Zep et Black Sabbath.
D’origine toulousaine, montés à Paris pour faire vibrer les salles de concerts, les quatres ténors de The Howling n’en sont pas à leurs premiers riffs. Ils officiaient déjà sous le nom de Teddy Bears, avant de muer dans ce cri de loup. Un autopoduit et une série de concerts ont figé cette aventure. Et puis, nouveau bassiste, nouveau départ, nouvel album et donc nouveau nom. Défenseurs des vraies valeurs, ils ont tenu à enfanter ce premier EP dans la pure tradition rock, et bien épaulés : enregistrement en prise live, sur bandes analogiques, avec Lionel Darenne aux mannettes (disciple de Steve Albini), mixé par D2R2 (Lofofora, Watcha) et masterisé par John Golden (Sonic Youth, Primus) aux GOLDEN Studios à Ventura. Rien de moins!
Un résultat brut, qui ne cherche pas à cacher ses influences. Pas de grande révolution mais efficace.
- Publication 227 vues19 juin 2006
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