"> The Incredible Moses Leroy - Electric Pocket Radio - Indiepoprock

Electric Pocket Radio


Un album de sorti en chez .

Ne vous méprenez pas, le nom The Incredible Moses Leroy n’est pas le signe d’une surdimension de l’égo de Ron Fountenberry, mais un hommage simultané à son grand-père Moses Leroy et aux super-héros des séries télévisées qui ont bercé sa jeunesse (Les quatre fantastiques, Spiderman, Hulk…). Mais chez The Incredible Moses Leroy, les influences ne […]

Ne vous méprenez pas, le nom The Incredible Moses Leroy n’est pas le signe d’une surdimension de l’égo de Ron Fountenberry, mais un hommage simultané à son grand-père Moses Leroy et aux super-héros des séries télévisées qui ont bercé sa jeunesse (Les quatre fantastiques, Spiderman, Hulk…). Mais chez The Incredible Moses Leroy, les influences ne sont pas seulement télévisuelles. Ron Fountenberry semble s’être nourri de toutes les musiques pour composer et interpréter son second album « Electric Pocket Radio », produit par Keith Cleversley (Flaming Lips, Spiritualized), Joey Waronker (batteur de Beck) et Wally Gagel (Folk Implosion, Eels). On y retrouve pêle-mêle de la power-pop (« Anthem », « My Best Friend »), du jazz (« Tomato Soup »), quelques expérimentations électros (« Our One Millionth Customer », « Electric Pocket Radio » pour lequel une vieille méthode d’apprentissage de français a été samplée), de l’easy-listening (« Fuzzy », « Don’t Say To Me It’s Over »), de la pop aux accents Beatles (« It’s A Sunday »)… Cette grande diversité aurait pu être la force de cet album mais malheureusement elle en constitue la faiblesse majeure : on a parfois l’impression d’écouter une compilation plutôt que l’album d’un seul artiste. Il manque en fait à ce disque une pointe de personnalité qui pourrait le faire passer dans la catégorie des très bons albums. Ne tombons cependant pas dans une négativité outrancière, « Electric Pocket Radio » n’est absolument pas un mauvais disque, il possède même de très bons moments, comme la reprise de « Beep Beep Love » (la version originale est de Gruppo Sportivo), le single « Fuzzy » ou la chanson cachée « She Can’t Get Any Sleep », qui est une excellente pièce pop. Bref tout cela se laisse gentiment écouter et se révèle être sympatique et rafraîchissant. Mais il manque malheureusement la petite étincelle. Peut-être sur le prochain album…

Chroniqueur

La disco de The Incredible Moses Leroy