Les Presets viennent tout droit d’Australie, pourtant c’est à New York et à Londres qu’ils ont fait souffler un vent de folie qui, transformé en tornade, balaye tout sur son passage. Signés sur le label de DJ Hell, International Deejay Gigolo, après un show donné dans la grosse pomme, ces camarades de jeux de Wolfmother sortent […]
Les Presets viennent tout droit d’Australie, pourtant c’est à New York et à Londres qu’ils ont fait souffler un vent de folie qui, transformé en tornade, balaye tout sur son passage. Signés sur le label de DJ Hell, International Deejay Gigolo, après un show donné dans la grosse pomme, ces camarades de jeux de Wolfmother sortent leur premier album intitulé "Beams".
Pratiquant un electro-rock affûté et calibré pour déclencher des crises d’hystérie sur les dancefloors, Kim Moyes et Julian Hamilton revendiquent clairement des influences aussi diverses que The Cure, Prince, Supercollider, Trans Am, les Happy Mondays ou la musique industrielle. Ils enchaînent ainsi les mélodies efficaces et accidentées, le tout sur des pulsations appuyées.
Des sons de synthés baignés par les années 1980 et les premières consoles de jeux, une section rythmique en conserve, une dynamique post-punk, une basse bien en avant, un chant chargé d’émotion, souvent à la limite de la cassure et qui n’est pas sans rappeler parfois un certain Damon Albarn… Une énergie positive qui nous entraîne rapidement à tortiller des fesses.
Phénomène hype ? The Presets l’est sans aucun doute. Ce duo montre néanmoins une évidente qualité de composition qui devrait lui permettre de poursuivre, pour plus d’un album, son aventure. La ballade qui clôt d’ailleurs "Beams", avec ses arrangements de cordes, laisse présager un potentiel encore plus important. Il suffira d’être patient. En attendant, secouez-vous !
- Publication 534 vues12 octobre 2006
- Tags The PresetsInternational Deejay Gigolo
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