Non, ne nous remerciez pas, c?est notre boulot. Merci pour toutes les fleurs, les cartes et les boîtes de chocolats. Lorsqu’il y a trois ans, nous vous avons fait découvrir ce groupe inconnu auteur d’un premier opus, « They Ate Themselves », fantastique et qui plus est non distribué en Europe, nous pouvons dire que […]

Non, ne nous remerciez pas, c?est notre boulot. Merci pour toutes les fleurs, les cartes et les boîtes de chocolats. Lorsqu’il y a trois ans, nous vous avons fait découvrir ce groupe inconnu auteur d’un premier opus, « They Ate Themselves », fantastique et qui plus est non distribué en Europe, nous pouvons dire que nous avons visé juste.

Signés chez les Américains de 5RC, The Robot Ate Me débarque sur notre continent avec un double album aussi atypique que jouissif. Holocauste, génocide, armée républicaine, christianisme, etc… Ryland Bouchard, antennes du groupe, n’est visiblement pas là pour rire ! Et pourtant. Son chant au ton neutre, presque? robotisé, parcourant des paroles souvent tournées à la dérision donne aux morceaux un visage quasi humoristique. A l’image d’un Oh No! Oh My! (1994) à la mélodie digne d’un dessin animé de l’époque de Steamboat Willy (le premier Mickey) en totale opposition avec son contenu : « All the human Africans are statistics, It doesn’t really matter if they die, I?ve got a career to salvage, And the press on my side ».

Avec «On Vacation», ce groupe de San Diego se détache de la principale influence présente sur sa première réalisation qu’était les Microphones de Phil Evrum. l’instrumentation variée et plus expérimentale revêt un côté nostalgique sur le premier CD. Crépitements et montées orchestrales nous donnent l’impression d’écouter une émission radio des années 30. Cet aspect rétro disparaît sur le second CD au profit de compositions plus « classiques ».

Qu’ajouter sur ce double album, réédition de 2004, si ce n’est que nous avons affaire à un OVNI musical ? De la fantaisie de The Genocide Ball, en passant par le naïf Crispy Christian Tea Time et le génial The Tourist, il y a très peu à redire. Ce recueil de chansons surréalistes, parfois noires, parfois enjouées, s’est créé un univers propre et homogène absolument affolant. Si vous cherchiez un disque pop relativement expérimental et intelligent, ne cherchez plus, vous l’avez devant vous.

• Publication 357 vues27 juillet 2005
• Tags The Robot Ate Me5 rue Christine
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