« It is but it's not » est un album au titre trompeur, qui sait ce qu'il a à dire, d'un artiste que vous ne connaissiez pas encore, mais dont vous entendrez parler.
Découverte aussi singulière qu’inattendue « It is but it’s not » est un petit bijou de pop classieuse. Theodore est un jeune grec multi-instrumentiste de 23 ans, qui s’est exilé à Londres pour composer des musiques de film et qui nous livre là un album, son deuxième, d’une implacable maîtrise.
La découverte par hasard d’un titre, “ Do You Know how to fall” dans les studios d’Abbey Road, aura eu l’effet d’un coup de foudre. Theodore y donne une définition de la pop de dandy dans sa version hellénique dans une discipline où The Divine Comedy jouerait pour l’Irlande.
De cette découverte à l’écoute de « It is but it’s not », Theodore n’aura cessé de nous séduire en nous prenant par la main pour nous raconter ses histoires.
L’enchaînement des trois premiers titres de l’album est une merveille de montée en puissance et de décharges de frissons. Évidemment le piano et les cordes y sont pour beaucoup et on lui trouve aisément un lien de parenté aisé avec Nils Frahm ou Pink Floyd. En revanche la démonstration de genre « Amélie Poulain » sur « The Waltz » n’était pas nécessaire.
Excepté cet écart un poil crispant , l’album reste une belle démonstration de l’étendue des talents du jeune homme. La fin d’ « It is but it’s not » propose de nouvelles évadées plus brutes et aux guitares parfois plus tendues comme sur Eclipse.
« It is but it’s not » se referme comme il s’est ouvert : délicatement, comme s’il était destiné à tourner en boucle .
Nul doute que nous continuerons à surveiller ce jeune homme dont l’avenir semble aussi prometteur que sa musique est séduisante.
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- Publication 884 vues2 août 2016
- Tags TheodoreInternational Solutions
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