"> This Et Al - Baby Machine - Indiepoprock

Baby Machine


Un album de sorti en chez .

Entre la cold-wave des seventies finissantes et le déluge sonore du mouvement shogazing du début des années 90, This Et Al officie à la croisée des chemins entre les principaux pôle d’influence du rock anglais actuel. Avec en ligne de mire des figures tutélaires telles que The Cure, Joy DIvision, Ride ou My Bloody Valentine, […]

Entre la cold-wave des seventies finissantes et le déluge sonore du mouvement shogazing du début des années 90, This Et Al officie à la croisée des chemins entre les principaux pôle d’influence du rock anglais actuel. Avec en ligne de mire des figures tutélaires telles que The Cure, Joy DIvision, Ride ou My Bloody Valentine, le groupe, à défaut d’une originalité débridée, fait preuve d’un goût certain dans le choix de ses parrains.

Précédé d’une série de singles, dont on retrouve ici de nombreux titres, "Baby Machine", dès la première écoute, s’apparente au "Fear Is On Our Side" de I Love You But I’ve Chosen Darkness. Mêmes sonorités surchargées de réverbération, mêmes déferlantes de guitares soutenues par des nappes de synthétiseurs, mêmes ambiances sombres, presque gothiques. Toutefois This Et Al se démarque des texans par un sens aigu de la concision rendant étonnamment digestes des chansons qui, plus étirées, auraient pris de sévères allures d’étouffe-chrétien. Les morceaux, eux, maintiennent une tension et une attention constantes, de l’impeccable entrée en matière de The Loneliest Alarm à Can You Speak European, hymne un rien pompier mais terriblement efficace, en passant par Cabin Hum, étrange et court intermède à la beauté ténébreuse.

Les esthètes feront peut-être la fine bouche : c’est certain, "Baby Machine", avec un son compact, à la limite de l’implosion, porté par un lyrisme à l’extrême limite de l’emphase et des compositions plus taillées pour les stades que pour les ambiances feutrées, a de quoi décourager les estomacs les plus fragiles. N’empêche : il y a là un véritable talent, une fougue qui rendent ce premier album, en dépit de ses défauts, réellement séduisant.

Chroniqueur

Tracklist

  1. The Loveliest Alarm
  2. Wardens
  3. Sabbatical
  4. He Shoots Presidents
  5. Of National Importance
  6. Cabin Hum
  7. You've Driven for Miles (And Not Remembered a Thing)
  8. Catscan
  9. Can You Speak European?
  10. Pigs Make Children Sick
  11. Transmit the Ends