Il est un peu compliqué de suivre les aventures discographiques du norvégien Thomas Dybdahl. c’est, en effet, toujours avec un décalage de deux années que ses albums arrivent en France. « One Day You?ll Dance For Me, New York City » est donc sorti en 2004 dans son pays avant que Recall n’ait la bonne idée de […]

Il est un peu compliqué de suivre les aventures discographiques du norvégien Thomas Dybdahl. c’est, en effet, toujours avec un décalage de deux années que ses albums arrivent en France. « One Day You?ll Dance For Me, New York City » est donc sorti en 2004 dans son pays avant que Recall n’ait la bonne idée de vouloir nous en faire profiter.

Car le moins que l’on puisse dire est que le bonhomme est talentueux. Un songwriting doux et délicat qui s?élabore en un savant dosage de folk, de pop sombre et de country, sans oublier quelques reflets jazz et soul. Un ensemble vibrant qui n’est pas sans rappeler celui d’un autre scandinave, Christian Kjellvander, jouant sur le dénuement et une voix mélancolique à faire frémir?

Venu du froid, Dybdhal sait pourtant réchauffer nos âmes de son timbre de velours. Lui que l’on présente souvent comme un digne héritier de Nick Drake ou Robert Wyatt manie le dépouillement avec élégance, réalisant un nouvel album soigné, sincère et mature. Parfait pour profiter des derniers jours de l’hiver, le feu s?éteignant en douceur dans le fond d’une cheminée?

Lumineux !

• Publication 328 vues18 mai 2006
• Tags Thomas DybdahlRecall
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