Depuis 2004, Vincent Vincent & The Villains s’évertue à jouer avec une fraicheur non feinte du rock n’ roll pur jus, dans la lignée de ce que l’on pouvait entendre dans les années 50. Malgré une indéniable authenticité, Vincent Vincent & The Villains ne nous convainc guère avec ses "Gospel Bombs". La faute à un […]

Depuis 2004, Vincent Vincent & The Villains s’évertue à jouer avec une fraicheur non feinte du rock n’ roll pur jus, dans la lignée de ce que l’on pouvait entendre dans les années 50. Malgré une indéniable authenticité, Vincent Vincent & The Villains ne nous convainc guère avec ses "Gospel Bombs".

La faute à un relatif manque d’imagination pour cet album de douze titres. Passée la morgue éclatante de Beast, les inspirations ska de I’m On My Own, la pop sucrée de Killing Time, on finit par se fatiguer de cette succession de morceaux se ressemblant tous les uns des autres. Malgré des ambiances sonores très proches du premier album de The Coral, ces "Gospel Bombs" peinent à exploser. Alors que six ans plus tôt le groupe de James Skelly dynamitait en règle quelques canons de la pop anglaise, Vincent Vincent And The Villains reste aujourd’hui désespérément au ras des pâquerettes.

Seules les dernières notes de End Of The Night viendront nous sortir de notre ennui. Durant ces quatre minutes Vincent Vincent ant The Villains part du côté de la surf music, et réussit à rassembler en un mouvement les Trashmen et Chris Isaak. Une jolie conclusion pour un album passablement ennuyeux.

• Publication 268 vues24 juillet 2008
• Tags Vincent Vincent And The VillainsEMI
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