Violens

Violens, pour ceux qui ne voient pas de qui on parle, ce sont les petits protégés de MGMT (qui les ont invités sur leur tournée nord-américaine) mais ont également été encensés par Pitchfork et Magic RPM. Autant ne pas se voiler la face, si vous êtes passés à côté de Violens, c’est que vous avez […]

Violens propose une pop édulcorée, chaotique et psychédélique déclinée en douze morceaux d’un album que l’on qualifiera malheureusement d’incomplet. Dès le départ, si vous passez en boucle le premier morceau « The Dawn Of Your Happiness Is Rising’’, vos méninges demanderont à votre oreille de se focaliser sur la rythmique pour se rendre compte que la comparaison avec les Smiths n’est pas un mensonge mais qu’elle s’arrête là. Car Violens et leur leader, Jorge Elbrecht (ancien chef d’orchestre du projet Lansing Dreiden), ont leur propre style et le single « Acid Reign » vous en convaincra. Ce morceau d’à peine plus de 4 minutes est une véritable ode au revival new wave de ces dernières années, le rythme est entraînant, la réverbération plus que présente mais sans exagération tout comme les synthés bien dosés tout au long des douze morceaux.

« Amoral » est une suite de tube rétro-avantgardistes et si tout l’album est dans son ensemble cohérent, on se demandera toutefois l’intérêt du titre éponyme de l’album, morceau uniquement instrumental qui dénote à plus d’un titre. Dernier bémol, le son est parfois trop propre et l’album semble dès lors un rien trop poli. Les New-Yorkais disposent donc d’une véritable mine d’or avec ce premier album et nous espérons sincèrement qu’il ne s’agit pas ici d’un simple feu de paille !