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Un album de sorti en chez .

Dire que l’année 1997 a marqué les esprits des amoureux de pop-rock indé serait un euphémisme. Entre le décès de Jeff Buckley et le troisième album de Radiohead ("OK Computer") passé depuis à la postérité, on tient déjà deux des événements majeurs de l’histoire du rock de la fin du 20ème siècle. Le genre d’événement qui […]

Dire que l’année 1997 a marqué les esprits des amoureux de pop-rock indé serait un euphémisme. Entre le décès de Jeff Buckley et le troisième album de Radiohead ("OK Computer") passé depuis à la postérité, on tient déjà deux des événements majeurs de l’histoire du rock de la fin du 20ème siècle. Le genre d’événement qui a marqué de nombreux musiciens en herbe comme on peut le constater souvent au gré des influences entendues ici ou là.

Lorsque trois étudiants prénommés Cédric, Guillaume et Svein se rencontrent en 2003 au Conservatoire de Nancy, ils ont comme dénominateur commun d’avoir été influencés par les événements de 1997. Si tout ceci n’est qu’extrapolation de chroniqueur, c’est en tout cas ce qui transpire des neuf titres composant le premier album autoproduit du quintet.
 
De sa formation classique, Cédric, qui officie au chant et à la guitare, a gardé l’aspect lyrique. Sa voix parfois haut perchée à la manière d’un Matthew Bellamy, flirte le plus souvent avec le fil du rasoir mais évite les excès dont a coutume le bellâtre de Muse. A noter également un gros travail d’arrangements effectué sur les voix qui regorgent d’effets bien sentis. Ce chant aérien est le complément idéal aux compos du groupe lorgnant vers le rock progressif, vers un mélange de guitares saturées et de nappes électro. Au rayon des influences, No Way emprunte les sentiers balisés par Pink Floyd, My Rom lorgne du côté de "OK Computer", Unknown fait penser à du Muse chanté par Jeff Buckley tandis que Disease pourrait être un nouveau titre d’Overhead. Mention spéciale également au psychédélique et planant Unseen Box qui résume à lui tout seul l’univers de VS. Les derniers titres ont plus de mal à convaincre mais c’est souvent le cas avec des groupes beaucoup plus huppés.
 
Il n’en reste pas moins que ce premier album autoproduit de VS surprend par la qualité de ses arrangements, par ses mélodies aériennes qui mériteraient de faire grimper ce groupe encore méconnu vers des cimes moins ombragées.

Chroniqueur

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Tracklist

  1. Paradise - Bazzi vs. Vincent Remix

La disco de VS

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