10 Septembre 2007, Maroquinerie, première partie d’Architecture in Helsinki : un drôle de jeune homme s’avance seul, branche son ipod, prend son micro et commence à chanter sur d’étranges rythmiques syncopées comme s’il était habité par un démon, mais un démon sympa. Il dit s’appeler YACHT et sa prestation déjantée marquera les esprits du public présent plus que […]
10 Septembre 2007, Maroquinerie, première partie d’Architecture in Helsinki : un drôle de jeune homme s’avance seul, branche son ipod, prend son micro et commence à chanter sur d’étranges rythmiques syncopées comme s’il était habité par un démon, mais un démon sympa. Il dit s’appeler YACHT et sa prestation déjantée marquera les esprits du public présent plus que la musique en elle-même.
Deux ans plus tard on retrouve le gaillard, fraîchement signé chez DFA, l’écurie de James Murphy, en train de surfer sur la hype de son nouvel album.Tout est dit : ce « See Mystery Lights » percute l’énergie et la joie de vivre d’Architecture in Helsinki avec la production léchée et l’ossature funk de LCD Soundsystem, en le saupoudrant d’un soupçon de folie, conduisant à des alchimies improbables comme l’envoûtant gospel de Ring the Bell ou le long diptyque It’s Boring/You Can Live Anywhere You Want qui devrait avoir eu votre peau cet été sur le dancefloor tout en y distillant un peu de noirceur. Certes l’improbable tube de l’été Psychic City semble issu de « In Case We Die » autant que Summer Song a l’air d’une piste cachée de « Sound of Silver », mais être capable d’assumer des filiations aussi flatteuses tout en y apportant une touche personnelle est un vrai gage de qualité, culminant sur I’m In Love With A Ripper, machine à danser tragique qui nous rappelle aussi bien Tom Tom Club que Hot Chip. Les trois dernières pistes, la balourde Don’t Fight the Darkness et deux remix dispensables, ne suffisent pas à masquer la complète réussite du reste de l’album.
En définitive YACHT n’invente pas grand-chose mais propose un amalgame aussi dansant qu’euphorisant de deux des meilleurs groupes de ces dernières années. Une fois le léger goût de déjà-vu effacé, il ne reste que des chansons irrésistibles, pas si inoffensives que ça, ne serait-ce que par la façon qu’elles ont de s’insinuer sournoisement dans votre tête et de ne plus les quitter.
- Publication 270 vues8 septembre 2009
- Tags YACHTDFA Records
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Tracklist
- Psychic City - Classixx Remix
- Psychic City - Radio Edit
- Psychic City - Joe Goddard Remix
- The Afterlife - Jamie xx Remix
- The Afterlife - Radio Edit
- The Afterlife - DAT Politics Remix
- The Afterlife - Andrew WK Remix
- The Afterlife - Joy Electric Remix
- The Afterlife - May Ling Version
- Waste of Time - Dub
- Waste of Time - Hedford Vachal Remix
- So Post All ‘Em - Salvia in the Club Version
- Summer Song - Live iTunes Session
- The Afterlife - Live iTunes Session