Cruel dilemme : faut-il reprocher à Yellow Tonic d’être beaucoup trop proche de ses influences, surtout Oasis (et donc les Beatles) en l’occurrence ? Ou bien faut-il louer l’énergie de ce groupe qui ravive la flamme rock’n’roll allumée par le quintette de Manchester lors de leur premier album ? Chacun se fera sa propre opinion, […]
Cruel dilemme : faut-il reprocher à Yellow Tonic d’être beaucoup trop proche de ses influences, surtout Oasis (et donc les Beatles) en l’occurrence ? Ou bien faut-il louer l’énergie de ce groupe qui ravive la flamme rock’n’roll allumée par le quintette de Manchester lors de leur premier album ? Chacun se fera sa propre opinion, mais il est clair qu’un titre comme « Keep Us Together », qui est très proche de « Rock ‘n’ Roll Star » des frères Gallagher, est un très bon moment de rock, alliant fougue juvénile, chant impeccable, guitares brutes à souhait et une mélodie qui ne vous lâche plus dès la première écoute. On prend les mêmes ingrédients pour « Every now & again » qui, s’il s’éloigne légèrement du spectre d’Oasis, présente à la fois la rage du rock américain des années 90 (Foo Fighters) et des tics typiquement pop anglaise (Supergrass, Ash). Si l’énergie est moindre sur les trois autres titres, les qualités mélodiques restent très présentes. « Take It All Away » est une superbe ballade électro-acoustique dont le refrain se retient très facilement. Ce morceau pourrait même faire l’objet d’un single très réussi. Enfin « Get in » et « Bristolia », qui évolue toutes deux dans le même style, sont également assez lents mais deviennent progressivement plus puissants pour terminer dans un registre plus nerveux et âpre.
Yellow Tonic possède donc largement les atouts pour se faire une place dans le milieu du rock même si ce quartette doit encore se détâcher de l’influence de ses glorieux ainés afin de faire éclater sa véritable personnalité.
- Publication 390 vues17 septembre 2001
- Tags Yellow TonicAutoproduction
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