Yoyoyo Acapulco

Jusqu’à présent on vous a fait croire qu’Acapulco était une station balnéaire de l’ouest mexicain. Et bien il s’avère que cela est faux, quoi qu’en disent les géographes, les voyagistes et tout ceux qui ont intérêt à ce que cette ville soit au Mexique. Acapulco se trouve en réalité en Norvège, près de Lillehammer pour être précis. C’est bien une station balnéaire tout ce qu’il y a de plus paradisiaque : sa mer bleue azur, son sable blanc et fin et surtout groupe de musique, les Yoyoyo Acapulco.

C’est frais comme un cocktail que l’on déguste les doigts de pieds en éventail. Des mélodies faites de bric et de broc avec sincérité, simplicité et surtout décontraction à l’image du leader Arne Martin qui orne la pochette de ce premier disque. C’est le genre de musique réjouissante et agréable à écouter surtout à l’approche des saisons froides. Il y a du soleil dans leur musique. C’est une forme de folk tropical joué avec des instruments exotiques comme le ukulele, toy instrument, maracas, clavier kitsch,…

On en vient même à se demander si Herman Dune n’a pas été kidnappé par les ovnis de Grandaddy, et cette belle expérience s’appelerait « The Pleumeleuc Experience ». Il faut cependant reconnaître qu’il n’y a pas de « tubes » dans ce premier essai, mais toutes ces chansons s’enchaînent harmonieusement pour notre plus grand plaisir. On a même l’impression qu’il n’y a qu’une seule et même plage d’écoute (sans vouloir faire de jeu de mot bien sûr) !

Pour conclure et résumer, la musique de Yoyoyo Acapulco est légère soit tout ce que l’on demande à la musique lorsque l’on ne veut pas qu’elle nous fasse pleurer. Alors allez dans l’agence de voyage la plus proche et réservez vos billets pour cette destination et si le voyagiste insiste sur la situation géographique d’Acapulco, faites lui entendre ce disque.