Yuichiro Fujimoto aime les petites choses : les musiques minimalistes, les dessins enfantins, les photos de son quotidien. Ce jeune japonais, né en 1981, illustre avec une certaine naïveté sa vision du monde, de son monde, sur un premier album « Komorebi » qui sort sur le label norvégien Smalltown Supersound. Et ça sent bon la bricole. […]

Yuichiro Fujimoto aime les petites choses : les musiques minimalistes, les dessins enfantins, les photos de son quotidien. Ce jeune japonais, né en 1981, illustre avec une certaine naïveté sa vision du monde, de son monde, sur un premier album « Komorebi » qui sort sur le label norvégien Smalltown Supersound.

Et ça sent bon la bricole. Un piano, une guitare certes mais l?essentiel se fait sur des xylophones, glockenspiels et autres petits instruments à percussion. De petites mélodies simples qui naviguent entre electronica apaisante et un certain héritage nippon, tel un Eric Satie égaré entre un paysage de bonzaïs et un certain imaginaire futuriste, un peu GameBoy sans le côté cheep.

Le tout est alors plongé dans le réel. On perçoit des bribes de conversations, des oiseaux, des déplacements d?objets, des craquements, un bourdonnement, comme si toute la prise de son ou presque avait été faite avec un micro d?ambiance capturant tout ce qui se passait autour du musicien. On sent alors la vie.

Yuichiro Fujimoto nous entraine avec « Komorebi » dans un monde où l?enfance n?est jamais bien loin, où tout se déroule dans un jardin avec une certaine insouciance. Sorte de journal intime musical et sonore, on se plait à rester chez lui, car tout y semble apaisé et serein. Ça change et ça fait du bien.

• Publication 225 vues9 février 2005
• Tags Yuichiro FujimotoSmalltown Supersound
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