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C’est au britannique John Joseph Brill que revient la tâche d’ouvrir la soirée. Ce grand chevelu/barbu tiendra l’audience durant 30min seul avec sa guitare et sa voix rocailleuse. Ses compos rock mais surtout son humour empli de houblon vont petit à petit conquérir le public se massant de plus en plus devant la scène.
C’est dans une salle archi comble que Daughter retrouve l’Ancienne Belgique qui lui avait si bien réussi en novembre 2013. Le groupe est d’ailleurs heureux d’être là et le mentionnera à plusieurs reprises lors des nombreuses et longues salves d’applaudissements. De plus, c’est la dernière date de leur tournée européenne, ce qui ajoute à l’engouement général.
Elena Tonra, derrière des airs de grande timide toute frêle, envoie directement du lourd. Sa voix est puissante, totalement maîtrisée, et ce, pendant tout le concert. Le reste du groupe est également au niveau et va nous livrer un live beaucoup plus rock qu’attendu, ce qui n’est clairement pas pour nous déplaire. Si les ambiances sur disque se font cotonneuses, en live, les compositions prennent une toute autre tournure. Même si des moments planants et calmes sont évidemment présents, on retiendra cette puissance mais aussi quelques chansons carrément dansantes (aaah ce No Care). En parlant de chansons, la setlist sera sans surprise. En effet, avec seulement deux albums à leur actif, le groupe jouera presque l’intégralité de ses chansons pour 1h30 de bonheur. « Not To Disappear », qui est l’un des grands albums de ce début d’année, passe le cap du live avec mention, au point de surpasser une grande partie des anciens titres. Le public ne s’y trompe pas et connait déjà ces nouvelles compos sur le bout des doigts.
Au final, nous retiendrons un concert généreux avec de grands moments même s’il ne sera probablement pas le concert de l’année. Toujours est-il que la qualité était présente et que l’on vous conseille d’aller juger par vous-même de l’ampleur prise par les titres en live.