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Puis l’arrivée de la tête d’affiche de la soirée, les cinq rigolards de Twin Peaks, vient définitivement placer cette soirée sous le signe de l’adolescence et de l’insouciance – sans verser dans l’immaturité. La fosse se lâche aussi vite que le groupe de Chicago se met à l’aise, les murs se font moites et la sueur commence à perler sur les fronts. Bourrasque garage vivifiante qui gagne jusqu’aux rangs les plus reculés du sous-sol suintant de la Mécanique Ondulatoire.
Making Breakfast se fait attendre, hymne je-m’en-foutiste fort à propos pour cette joyeuse petite bande qui sème la déglingue à qui mieux mieux et offre une cure de jeunesse bon délire à l’assemblée. Les guitares dérapent, les micros s’en prennent plein la gueule, les joints tournent, jamais violents ni vulgaires, les vintage Twin Peaks emmènent juste au cœur d’un quotidien destroy fait de cheveux en bataille, de baskets malmenées, de conneries, de tatouages mais surtout de sentiments.
Une énergie à retrouver sur leur récent album, « Down In Heaven« , mais à apprécier sur scène dès que possible car c’est là précisément qu’ils puisent toute l’aspérité et toute la force de leur petit DIY de monde.