On avance parfois que les Hongrois sont les Irlandais de lEst. On pourrait effectivement le croire à l?écoute de ce nouvel album du Mihály Dresch Quartet. Dresch pratique un jazz qui garde toujours un contact avec la tradition, le folklore et ici plus particulièrement, celle de la Transylvanie. Il les transcrit dans des climats plutôt […]

On avance parfois que les Hongrois sont les Irlandais de lEst. On pourrait effectivement le croire à l?écoute de ce nouvel album du Mihály Dresch Quartet. Dresch pratique un jazz qui garde toujours un contact avec la tradition, le folklore et ici plus particulièrement, celle de la Transylvanie. Il les transcrit dans des climats plutôt méditatifs et recueillis, inspirés de moments de sa vie, avec ses joies et ses peines. Saxophone, flûte et violon ont d?étranges liens avec le monde celte, tout en gardant clairement leur identité slave. Mihály Dresch réalise un album sobre, peut-être parfois un peu conventionnel, pas assez audacieux, mais dont la douceur mélancolique nous touche par sa sincérité. Les interventions du cymbalum, instrument rare, du luth ou cette comptine enfantine diversifient l?ensemble et permettent d?espérer de belles perspectives.

• Publication 279 vues3 avril 2005
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