Craft Spells

Les amateurs de mélodies éthérées, dreamp-pop pour les connaisseurs, sont à la fête depuis que la chillwave a fait son apparition il y a de celà 2 ans, remettant au goût du jour ce son typiquement 80’s. De nombreux groupes, principalement américains alors que les racines sont plutôt anglaises, se sont alors précipités dans la brêche béante et l’on voit depuis fleurir les Wild Nothing, Beach Fossils, Echo Lake…et ceux qui nous intéressent plus particulièrement ici, Craft Spells.

La formation californienne a moins d’un an d’existence et déjà un premier album dans les bacs, preuve que tout va très vite aujourd’hui, d’autant plus quand comme Justin Vallesteros on surfe sur ce qui affole les auditeurs du monde entier…et les maisons de disques par ricochet. Le jeune Vallesteros a d’abord composé ses mélodies tout seul dans sa chambre, des chansons qui parlent de filles et d’amour avec la candeur de celui qui a passé justement trop de temps à écrire des chansons, seul dans sa chambre d’ado (vous avez dit cliché ?).

Musicalement, on l’a dit, Craft Spells n’invente rien mais après tout ils sont peu nombreux à pouvoir se vanter de l’avoir fait. Boucles de guitares en lignes claires, une touche de balearic pop dans les beats, un chant éthéré plein de reverb’, il n’en faut pas beaucoup plus pour signer de délicieuses sucreries de saison tel que After The Moment ou encore Party Talk. Si les onze titres sont de qualité inégale, "Idle Labor" est un premier album que l’on recommande à ceux qui ont, un jour, passé trop de temps à écrire des chansons dans leur chambre d’ado…et aux autres aussi.