Le punk est-il soluble dans l’acoustique ? Voici une question moins niaise qu’il n’y paraît, et de multiples propositions de réponse ont déjà été formulées, de l’"Unplugged" de Nirvana aux tentatives bossa de Nouvelle Vague. Joey Cape, chanteur et guitariste de Lagwagon, joue la carte de la transposition directe, et nous offre un recueil de […]

Le punk est-il soluble dans l’acoustique ? Voici une question moins niaise qu’il n’y paraît, et de multiples propositions de réponse ont déjà été formulées, de l’"Unplugged" de Nirvana aux tentatives bossa de Nouvelle Vague. Joey Cape, chanteur et guitariste de Lagwagon, joue la carte de la transposition directe, et nous offre un recueil de chansons simples et directes, à l’accompagnement minimaliste (pour l’essentiel, une guitare, jouée presque exclusivement en power chords, comme dans du vrai punk électrique). A l’arrivée, ce dénuement débouche sur un album plutôt agréable mais qui ne convainc pas outre mesure : trop simplistes, trop linéaire, et à de rares exceptions près faibles mélodiquement, ces chansons sont loin, bien loin de la grâce tordue d’un Troy Von Balthazar ou du spleen sublime d’un Elliott Smith, modèle revendiqué par Cape.

• Publication 242 vues15 novembre 2008
• Tags Joey CapeBad Taste Records
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