Laika fait partie de ces groupes qui ne déçoit quasiment jamais. Fidèle à un style qui lui est très personnel, le trio anglais continue son chemin avec des albums toujours de qualité : au pire, on ne peut s?attendre qu?à du bon Laika. Mais avec « Wherever I am I am what is missing », […]

Laika fait partie de ces groupes qui ne déçoit quasiment jamais. Fidèle à un style qui lui est très personnel, le trio anglais continue son chemin avec des albums toujours de qualité : au pire, on ne peut s?attendre qu?à du bon Laika. Mais avec « Wherever I am I am what is missing », force est de reconnaître que l?on tient là un album d?excellente facture. On retrouve toujours ces rythmes mélangeant batterie traditionnelle et rythmes électroniques qui s?inspirent autant du jazz que de la jungle. A cela s?ajoute une basse simplement énorme, quelques petites pointes de guitares électriques et surtout des nappes de pianos électriques noyés dans la réverb? N?oublions pas évidemment la voix magnifique de Margaret Fiedler qui se marie parfaitement avec l?instrumentation de Laika pour créer une musique céleste et envoûtante. C?est d?ailleurs là qu?est le point fort de cet album ; plus que les mélodies, ce sont bel et bien les ambiances de cet album qui happent et subjuguent l?auditeur. C?est ensuite au fil des écoutes que des lignes mélodiques se dévoilent progressivement et que des morceaux comme « Leaf By Leaf » « Girl Without Hands » prennent toute leur dimension. Mais il est cependant bien difficile de dégager un morceau plus fort que les autres, aucun temps mort n?est à signaler. Cet album se déguste d?un trait, afin de ne pas perturber ce voyage spatial des plus agréables. Mars n?est plus très loin?

• Publication 479 vues21 février 2004
• Tags LaikaToo Pure
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