On na va pas se mentir, la scène néo-zélandaise n’est pas ce que l’on connaît de mieux de ce côté-ci de la planète. Tout juste est-on capable de citer certains groupes en « The » (Ruby Suns, Datsuns, Bats) et bien entendu l’impayable duo Flight of The Conchords, popularisé par la série télé du même nom. Il […]

On na va pas se mentir, la scène néo-zélandaise n’est pas ce que l’on connaît de mieux de ce côté-ci de la planète. Tout juste est-on capable de citer certains groupes en « The » (Ruby Suns, Datsuns, Bats) et bien entendu l’impayable duo Flight of The Conchords, popularisé par la série télé du même nom. Il n’est donc pas étonnant que l’on découvre avec quelques mois de retard l’existence de Secret Knives, le projet solo d’un certain Ash Smith.

Après un premier EP en 2008 , celui-ci a sorti en fin d’année dernière son premier album qu’il a généreusement mis à disposition des internautes sur le site de son label (il n’est pas non plus interdit de laisser une petit écot en espèces sonnantes et trébuchantes). 11 titres enregistrés dans sa chambre à Wellington, dans une veine pop aérienne qui n’est pas sans rappeler le mouvement chillwave dont on a beaucoup entendu parler en 2010. Un mélange de pop ligne claire, de bidouillages électro-ambient, de guitares saturées façon shoegaze, qui évoque à la fois My Bloody Valentine, Slowdive, Foals ou Ride.

Des comparaisons certes flatteuses pour un artiste qui a encore tout à prouver mais que voulez-vous, quand on est capable de pondre tout seul des titres tels que Wicker Park, The Shining ou encore The Garden, on a forcément quelque chose en plus que les autres.

• Publication 441 vues2 février 2011
• Tags Secret KnivesA Low Hum
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