"> Dybdahl (Thomas) :: Paris [La Maroquinerie] :: 23 avril 2007 - Live Report - Indiepoprock

Dybdahl (Thomas) :: Paris [La Maroquinerie] :: 23 avril 2007


En France, Thomas Dybdahl s’est surtout fait connaître grâce à ses troisième et quatrième albums "One Day You’ll Dance For Me New York-City", et "Science", tous deux parus l’année dernière. Avec ses morceaux de folk matiné de jazz et de soul, le chanteur norvégien à la voix de velours berce son auditeur dans une ambiance intimiste et cotonneuse, et […]

En France, Thomas Dybdahl s’est surtout fait connaître grâce à ses troisième et quatrième albums "One Day You’ll Dance For Me New York-City", et "Science", tous deux parus l’année dernière. Avec ses morceaux de folk matiné de jazz et de soul, le chanteur norvégien à la voix de velours berce son auditeur dans une ambiance intimiste et cotonneuse, et grâce à cette apesanteur, il réussit à mettre le temps entre parenthèses. Un univers très élégant et tout en finesse ; certes, mais qui pourrait s’avérer vite lassant en concert… ?
 
C’est une Maroquinerie archi-bondée qui accueille chaleureusement (au sens propre comme au sens figuré) Thomas Dybdahl et ses musiciens. Difficile pour les retardataires de trouver une place où l’ensemble de la scène est entièrement visible. Il faut donc se contenter d’écouter et de supporter l’ambiance étouffante de la salle.
 
Thomas Dybahl pioche dans l’ensemble de sa discographie pour construire ce set, finalement plus varié que l’on pourrait imaginer. Heureusement. On passe de morceaux plus enlevés, avec une ambiance pop-folk rythmée (avec violon à l’appui), à des chansons-ballades plus dépouillées et aux accents jazzy. 

La seule voix du songwriter scandinave fait effet : son timbre suave, mélange de Marvin Gaye, Jeff Buckley et Terry Callier est remarquable. Sa présence est également touchante : élégant, concentré, convivial, Thomas Dybdahl n’est ni dans le surjeu de la sensibilité, ni trop réfugié dans le côté mélancolique de ses compositions. Un juste milieu s’installe naturellement, entre mélancolie et chaleur, entre folk et soul. Le public, très réceptif, reprend timidement certains passages de chansons, du bout des lèvres, mais d’une seule voix.
 
Un concert doux, finalement pas trop mou, dont on repart apaisé et charmé.

Chroniqueur
  • Publication 174 vues23 avril 2007
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