"> - Indiepoprock

Engine Down, c’est beau.
Programme chargé pour cette soirée concerts dans un petit bar paumé de Mol (entre Hasselt et Anvers, au nord de la Belgique) puisque pas moins de quatre groupes se sont succédés sur les planches ce vendredi 14 septembre. On ne dira rien sur les premiers (My Ling, pas vus) et troisième (un mauvais groupe anglais dont j’ai été jusqu’à en oublier le nom) groupes pour s’attarder sur Quetzal et Engine Down.
Quetzal d’abord, quatuor flamand pratiquant un hardcore mélodique à la At The Drive-In (mais en plus dur) ou à la Hitch (mais moins évident à situer comme référence, je vous l’accorde). Sans être très originale, leur musique s’avère être très efficace, alliant puissance et émotion. Mention spéciale au deuxième morceau du set où pas moins de trois voix se sont entremêlées de manière parfaite. On se réjouit de les revoir très bientôt à Andenne, au Hangar le 10 novembre (coup de pub à peine déguisé).
Mais le gros morceau était à venir avec les Américains d’Engine Down. Pour ceux qui ne les connaissent pas encore (grand mal leur en fasse), ce jeune groupe pratique un emocore que l’on peut rapprocher de The Lapse ou des Van Pelt, avec toutefois un penchant plus prononcé pour les explosions sonores par rapport aux deux groupes précités. La première chose qui frappe, c’est le jeune âge de ces quatre garçons (je donne moins de 20 ans au bassiste). Difficile à deviner à l’écoute de leur splendide album  » To Bury Within The Sound  » sorti l’an passé sur Lovitt Records. Cet album aura d’ailleurs eu la part belle lors de leur set intense et puissant. Ca vaut ce que ça vaut mais ce n’est ni plus ni moins que mon concert de l’année ! Les morceaux s’enchaînent à la perfection, les montées et déflagrations succèdant aux descentes et moments plus calmes, alors que le chant est assuré en alternance par un des deux guitariste ou par le bassiste (voire même par les trois en même temps). De nouveaux morceaux sont également insérés parmi les anciens. C’est beau. Pas de traces de leur premier album dans le lot (allez, on ne s’en plaindra pas trop, il faut quand même dire qu’il ne supporte pas trop la comparaison avec leur deuxième) mais par contre leur petite perle qu’est  » Intent To Pacify  » a été (excellemment) jouée. Point d’orgue de la soirée !
Juste après le concert, un petit détour par le stand merchandising m’apprendra qu’ils viennent de sortir un EP 4-titres intitulé  » A Sign Of Breath « , sur le label tchèque Day After Records. Leur nouvel album est en passe d’être enregistré, après leur harassante tournée européenne du moins (40 dates d’affilée sans un seul jour de pause !). A paraître vers mars 2002 sur Lovitt Records toujours.

Chroniqueur
  • Publication 573 vues14 septembre 2001
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