Pour débrancher les guitares, Jorge Bernstein et ses Pioupioufuckers ont changé de nom. Et ce sont désormais les Silky Birds Of Love qui accompagne le musicien.

On savait la formation brillante, superbe machine rock garage, on la retrouve assis au milieu d’un son folk racé et tendu, mélancolique et superbement apaisé. Quelque part entre Galaxie 500 et Yo La Tengo, pour une sensationnelle collection de chansons plus belles les unes que les autres.

Des chansons au cordeau, tenant debout par la seule force de leur composition, portées par un jeu magnifique, d’une finesse atmosphérique renversante.

On est forcément cueillis par la gravité qui émane du disque. Quelque chose de noir qui traverse tout l’album et qui hante tous les morceaux.

Comme si ce nouvel album, sous la haute et fantastique présence introductive de Dylan Thomas lisant son éternel « Do Not Go Gentle Into That Good Night », transformait la tristesse en poésie, la noirceur en mélodies déchirantes.

• Publication 225 vues4 février 2021
• Tags Jorge Bernstein & The Silky Birds Of LoveSuper Apes Label
• Partagez cet article