Avec l’élégance qui sied aux songwriters scandinaves en matière de folk et d’americana, les Suédois du groupe Amandine nous avaient ému aux larmes avec "This Is Where Our Hearts Collide", leur premier album. L’angoisse est donc au rendez-vous avec ce nouvel opus, car il est sans aucun doute difficile de ne pas tomber un cran […]

Avec l’élégance qui sied aux songwriters scandinaves en matière de folk et d’americana, les Suédois du groupe Amandine nous avaient ému aux larmes avec "This Is Where Our Hearts Collide", leur premier album. L’angoisse est donc au rendez-vous avec ce nouvel opus, car il est sans aucun doute difficile de ne pas tomber un cran en dessous. 

Et bien il n’en est rien ! Certes Olof Gildöf et sa petite bande de tristes sires poursuivent la ligne tracée précédemment, une musique intime qui survolent les grandes plaines de la mélancolie romantique du cow-boy solitaire. Mais la sensibilité ne s’englue pas pour autant dans la sensiblerie. 

Si l’on retrouve banjo, accordéon, piano ou mandoline, l’électricité vient parfois donner un peu de tonus à l’ensemble. Mais c’est surtout du côté des paroles que se fait l’évolution la plus franche. En effet, celles-ci se voient directement influencées par l’imagerie absurde de la littérature contemporaine suédoise, derrière laquelle planent les ombres de Sara Lidman, Torgny Lindgren ou Lotta Lotass.

Six mois après "Waiting For The Light To Find Us", un EP qui nous avait rassuré sur la bonne santé de leur désespoir, "Solace In Sore Hands" vient à point nommé pour préparer son été en toute quiétude, un brin de nostalgie à l’oreille et une forte volonté de rédemption. Amandine veut-il se faire pardonner ? On se demande bien alors de quoi… puisque tout est parfait !

• Publication 291 vues31 août 2007
• Tags AmandineFatCat
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