"> Antony and the Johnsons - The Crying Light - Indiepoprock

The Crying Light


Un album de sorti en chez .

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Antony Hegarty a pris son temps pour nous livrer « The Crying Light », troisième mouture de sa collaboration avec les Johnsons. Sans cesse repoussé depuis près d’un an au grand dam des nombreux fans que le bonhomme a su s’attirer par la grâce de 2 premiers opus magnifiques, l’album fait suite à un EP sorti en […]

Antony Hegarty a pris son temps pour nous livrer « The Crying Light », troisième mouture de sa collaboration avec les Johnsons. Sans cesse repoussé depuis près d’un an au grand dam des nombreux fans que le bonhomme a su s’attirer par la grâce de 2 premiers opus magnifiques, l’album fait suite à un EP sorti en fin d’année dernière. Épuré, « The Crying Light » est articulé autour de magnifiques ballades au piano sublimées par la voix d’Antony, cette voix si particulière que l’on aime ou que l’on déteste, c’est selon, mais qui ne laisse pas indifférent.

Antony a eu beau faire subir à ses nouvelles compositions un régime « Slim Fast » par rapport à celles de « I’m a Bird Now« , l’émotion qui se dégage de cette voix androgyne est toujours aussi palpable. Peut être moins accessibles de prime abord que leurs prédécesseurs, les titres de « The Crying Light » se dévoilent au bout de quelques écoutes sous leurs plus beaux atours. Centrées autour d’un piano et de la voix d’Antony pleine de trémolos, les compositions bénéficient de l’apport d’arrangements aussi discrets qu’efficaces. Si l’on retrouve des cordes sur la majorité des morceaux, dont les magnifiques Epilepsy is Dancing et Dailight And the Sun, comment ne pas évoquer le saxophone triste de One Dove, la flûte primesautière de Kiss My Name ou encore la guitare soul de Aeon.

La photo de Kazuo Ohno, sur la pochette de l’album, illustre à merveille le thème principal voulu par Antony Hegarthy pour cet album, à savoir la vie et la mort. Agé de 102 ans, le danseur de Butoh japonais est l’une des idoles de jeunesse d’Antony qui se verrait bien finir sa carrière comme lui. On en doute un peu mais pourquoi pas. En attendant de voir Antony faire des arabesques, on continue de se régaler dans ce qu’il sait faire de mieux pour l’instant : nous émouvoir…

Chroniqueur

Tracklist

  1. Her Eyes Are Underneath The Ground
  2. Epilepsy Is Dancing
  3. One Dove
  4. Kiss My Name
  5. The Crying Light
  6. Another World
  7. Daylight And The Sun
  8. Aeon
  9. Dust And Water
  10. Everglade