La noirceur et la violence de la musique des groupes de hardcore formés par Steve Albini (Big Black, Rapeman, Shellac), ont su marquer toute une ribambelle de musiciens résolument indé, cherchant à composer quelques titres exsudant une certaine virilité exacerbée. Bellini est de ceux là, mais comporte quelques différences notoires permettant aux groupes de se […]
La noirceur et la violence de la musique des groupes de hardcore formés par Steve Albini (Big Black, Rapeman, Shellac), ont su marquer toute une ribambelle de musiciens résolument indé, cherchant à composer quelques titres exsudant une certaine virilité exacerbée. Bellini est de ceux là, mais comporte quelques différences notoires permettant aux groupes de se distinguer du tout-venant hardcore, à commencer par le chant de de Giovanna Cacciola qui apporte une touche féminine particulièrement intéressante, faisant chavirer ce punk vers une sorte de féminisme somme toute très riot-grrrl. Pour le reste, on retrouve des éléments sonores plutôt classiques dans ce type de musique : basse rouleau compresseur à la Fugazi, jouée par Matthew Taylor qui a collaboré avec Don Caballero ; batterie martiale jouée par Alexis Fleisig, qui tapait déjà derrière les fûts de Girls Against Boys ; et enfin les guitares du sicilien Agostino Tilotta, abrasives et agressives à souhait. L’ensemble s’écoute sans déplaisir et a de quoi plaire aux fans de rock indé qui joue fort avec une chanteuse impressionnante.
- Publication 312 vues10 janvier 2010
- Tags Bellini5ive Roses
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