Avec Betika et leur label Superglider, voici revenues les meilleures heures de Sarah Records? Une voix (celle de Dave Purse) à la Morrissey mais avec le charme de la fragilité, une certaine naïveté ou de l?innocence. Comme si le groupe avait été embarqué par accident en 1999 dans la musique (I?ve been in an accident)? […]
Avec Betika et leur label Superglider, voici revenues les meilleures heures de Sarah Records?
Une voix (celle de Dave Purse) à la Morrissey mais avec le charme de la fragilité, une certaine naïveté ou de l?innocence. Comme si le groupe avait été embarqué par accident en 1999 dans la musique (I?ve been in an accident)? Pourtant, tout est fait avec sincérité.
De petits moyens (guitares et chants), des arrangements minimalistes (clavier, harmonica ou glockenspiel) pour des chansons agréables. Les voix de Dave et Carolyn Evans s?alternent au lead et se marient pour le meilleur dans les ch?urs. Mais il est certain que cet ensemble semble plus à l?aise sur des espaces au développement plus lent, comme sur ce très réussi Release qui se donne des airs de Beach Boys?
Les guitares de Steve Christie et Chris Reed se complètent, rythmique et arpèges, et permettent de douce montée en puissance (The Bierdigan). Petit air country sur un septième morceau absent du tracklisting, Which way will I go, écrit par Chris qui laisse apparaître la gravité d?un violoncelle tout en conservant un côté très joyeux voir sautillant?
Enregistré un peu retiré du monde dans un studio à la campagne du New Forest, cet album sans aucun doute mélancolique se délecte de la solitude au coin d?un feu alors que dehors il fait froid, et que finalement on est pas si mal dedans, même seul? Loin de la Dance et des screams.
- Publication 375 vues6 octobre 2003
- Tags BetikaSuperglider Records
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