Bah alors ?!? Ça roupille chez Deerhoof ou quoi ? Leur nouveau disque ne donne même pas envie de sauter sur son lit comme un babouin enragé avec un petit filet de bave rock’n roll au coin de la bouche ! Adieu la fantaisie bordélique de « Réveille » ou « Apple O' » ? Désormais chez le quartet […]

Bah alors ?!? Ça roupille chez Deerhoof ou quoi ? Leur nouveau disque ne donne même pas envie de sauter sur son lit comme un babouin enragé avec un petit filet de bave rock’n roll au coin de la bouche ! Adieu la fantaisie bordélique de « Réveille » ou « Apple O' » ? Désormais chez le quartet américano-japonais, on plie ses sous-vêtements en deux et on se peigne avec la raie au milieu.

On a l’impression que Deerhoof s’assagit d’album en album. Non pas que « The Runners Four » soit une oeuvre totalement pop pour les hippies. Non, la fibre rock est toujours là. C’est un sentiment de manque de créativité par rapport aux oeuvres précédentes qui colle désagréablement à l’oreille. Une pop-rock un brin formatée par moments qui donne envie de brouter le gazon.

On retrouve sur ce nouvel opus quelques titres gentillets réussis (Vivid Cheek Love Song, After Me the Deluge). Et une majorité d’autres, sympas, comme le single Wrong Time Capsule, mais qui ne casse pas pour autant une patte à un faisan. Heureusement que Midnight Bicycle Mystery, You’re Our Two et RRRRRRRight sont là pour foutre un peu le bordel…

Sans être un mauvais album, « The Runners Four » déçoit. On se demande si Deerhoof aura retrouvé sa fougue juvénile à l’heure de leur prochain enregistrement. On l’espère de tout coeur.

• Publication 467 vues18 décembre 2005
• Tags DeerhoofKill Rock Stars
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