L’intro en duo avec Benjamin Biolay (Let’s forget all the things that we say ) pourrait faire fuir quelques auditeurs bien intentionnés… tant cette balade flaire la mièvrerie commerciale, loin d’une romance Gainsbourg/Birkin qu’elle ambitionne. Un coup médiatique pour attirer les regards d’un public refroidi par le hold-up de Lana Del Rey ? Peut-être… Pourtant, […]

L’intro en duo avec Benjamin Biolay (Let’s forget all the things that we say ) pourrait faire fuir quelques auditeurs bien intentionnés… tant cette balade flaire la mièvrerie commerciale, loin d’une romance Gainsbourg/Birkin qu’elle ambitionne. Un coup médiatique pour attirer les regards d’un public refroidi par le hold-up de Lana Del Rey ? Peut-être… Pourtant, le CV de la jeune australienne se suffit à lui-même et peut sans aucun doute se passer de l’aile protectrice du chansonnier français.

Pour son second album solo (disons plutôt sans son frangin), Julia Stone s’est entourée d’une belle brochette: les cordes de Rob Moose (Bon Iver, My Brightest diamond), la batterie de Brett Devendorf (The National, dont Julian reprend ici Bloodbuzz Ohio), la basse d’Oren Bloedow (Elysian Fields), la réalisation de Thomas Bartlett (Anthony and the Jonhsons, The National). Bref, une armée d’âmes sensibles aguerries à la pop de la douce qui se charge ici des parties de guitare et de piano. « By the horns » est une succession de mélodies aériennes, moins sombres que sur le précédent album (« The Memory Machine » sorti en 2011), servies par des arrangements et une production ultra soignés… tout cela au service de la voix de la belle australienne qui gagne en assurance et réserve quelques belles surprises (le sensible The line that ties me).

« By The Horns » s’inscrit dans la continuité de la folk charnelle qui a fait connaitre Julia Stone tout en mettant plus en lumière sa voix et ses capacités d’écriture. De berceuses tranquilles pour un été relax…

• Publication 420 vues19 juillet 2012
• Tags Julia StoneDiscograph
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