Alors qu’en ce début d’année, tous les amateurs de folk ont les yeux rivés sur le jeune et talentueux Bright Eyes, son guitariste attitré, un dénommé Matt Ward, vient de sortir en catimini un véritable chef d’?uvre du genre, « Transistor radio ». Ne faisant pas beaucoup parler de lui, ce songwriter n’en est cependant pas à […]
Alors qu’en ce début d’année, tous les amateurs de folk ont les yeux rivés sur le jeune et talentueux Bright Eyes, son guitariste attitré, un dénommé Matt Ward, vient de sortir en catimini un véritable chef d’?uvre du genre, « Transistor radio ». Ne faisant pas beaucoup parler de lui, ce songwriter n’en est cependant pas à son premier essai puisqu’il avait déjà signé l’excellent « End of amnesia », il y a de cela trois ans.
Son nouvel album s’ouvre sur une version instrumentale à la guitare du You still believe in me des Beach Boys et se termine sur un prélude de Bach. Entre les deux, une collection de quatorze chansons superbement écrites et arrangées. Difficile d’en citer une plus qu’une autre, tant les morceaux sont tous parfaitement réussis, chacun contant une étape d’un délicieux voyage musical et poétique au pays de la folk music.
Artiste d’une sincérité rare, Matt Ward ne tombe jamais dans la facilité, privilégiant l’émotion et la simplicité à la démonstration. Avec ce « Transistor radio » qu’on n’est pas prêt d’éteindre, il vient tout simplement d’entrer dans la cour des grands. A découvrir absolument.