"> Scrambled Eggs - It's hard to say - Indiepoprock

It’s hard to say


Un album de sorti en chez .

Après la désaffection de Martin Carr et de ses Boo Radleys après leur album « King Size » de 1998, le paysage musical anglais s?est vu orphelin d?un de ses fleurons de la pop précieuse. Cette nouvelle n?a pas dû réjouir les stéphanois de Scrambled Eggs. La filiation entre les deux formation est assez manifeste […]

Après la désaffection de Martin Carr et de ses Boo Radleys après leur album « King Size » de 1998, le paysage musical anglais s?est vu orphelin d?un de ses fleurons de la pop précieuse. Cette nouvelle n?a pas dû réjouir les stéphanois de Scrambled Eggs. La filiation entre les deux formation est assez manifeste : même goût pour les refrains parfaitement pop soutenus par des ch?urs et mêmes soins apportés aux arrangements (la grande réussite du disque).

Bien que nous soyons en présence de musiciens français, les référents sont ailleurs (la Tamise et le nord de l?Angleterre), et, si ce n?est un accent pas exactement londonien, ce dont on se moque d?ailleurs, Scrambled Eggs fait preuve d?une vraie qualité d?écriture toute british. En premier lieu la voix de Frédéric Sidro qui côtoie les mêmes intonations que Sice, des Boo Radleys donc.

Mais au-delà de ces similitudes et du statut de groupe français autoproduit (situation artistique pas facile), Scrambled Eggs parvient, sur ce troisième album (déjà !), à composer de très belles chansons et en premier lieu « Magic Jesus » et « One day » (la fin, magnifique), parfaitement pensées et réalisées, et aux guitares élégantes.

Tout n?est pas du même acabit, le systématisme de certains arrangements électro apparaît parfois comme fortuit, mais reconnaissons-leur une aisance de compositeurs peu courante. Quelque soit le pays.

Chroniqueur

Tracklist

  1. How It Feel

La disco de Scrambled Eggs