Sparklehorse fait un peu figure de groupe épouvantail mais indispensable de la scène indé américaine au même titre que Mercury Rev, Flaming Lips ou Grandaddy, et ce depuis un certain "Vivadixiesubmarinetransmissionplot" en 1995. Pourtant pas de surproductivité pour cet homme-groupe originaire de Virginie, bien au contraire, puisque Mark Linkous ne réalise là que son quatrième […]

Sparklehorse fait un peu figure de groupe épouvantail mais indispensable de la scène indé américaine au même titre que Mercury Rev, Flaming Lips ou Grandaddy, et ce depuis un certain "Vivadixiesubmarinetransmissionplot" en 1995. Pourtant pas de surproductivité pour cet homme-groupe originaire de Virginie, bien au contraire, puisque Mark Linkous ne réalise là que son quatrième album. 

Folk tourmenté d’un gars mal dans sa peau et ses santiags. Un mal-être qui a failli lui coûter la vie il y a une dizaine d’années après l’absorption un mélange peu recommandable… Evacuant sa négativité, sa musique devient éthérée, hantée par le mystère des Appalaches, montagnes brumeuses qu’il aime arpenter de sa démarche mal assurée et sur lesquelles flottent lucioles, fantômes et souvenirs… 

Les ballades poétiques qui constituent "Dreamt for Light Years in the Belly of a Mountain" prolongent, même lorsqu’elles deviennent parfois un peu plus rock, l’errance de Sparklehorse. Elégant, Linkous crée ainsi chez l’auditeur une agréable mélancolie qui le fait rêver, depuis plus d’une décennie, à l’écoute de ses mélopées dormants dans le creux, "… du ventre d’une montagne".

• Publication 414 vues20 octobre 2006
• Tags SparklehorseCapitol
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